Amitié franco-allemande (2)

Dès 1936 la France commençait à préparer la guerre. Pour preuve, la célèbre Ligne Maginot[1] censée empêcher l'avancée de l'armée allemande. C'était sans compter sur la fourberie teutonne. On sait ce qu'il adviendra de cette arme défensive imparable et on connaît ce que l'on a appelé "la drôle de guerre". Les Allemands font vite fi de la neutralité de la Belgique et, contre toute attente, envahissent la France en passant par les Ardennes, à Sedan, en prenant la ligne Maginot à revers. C'en était fait et on n'a rien pu faire contre ça. Ce n'était tout simplement pas prévu, pas envisageable. On ne refera pas l'histoire mais on peut penser que, à l'époque, il a été un peu sot de faire confiance à Hitler. Pourtant, franchement, il y avait matière à penser que l'on ne pouvait pas accorder cette confiance aux nazis, non ?
Aujourd'hui, notamment dans les Ardennes, il reste les vestiges de ces casemates et autres fortifications défensives. Celle que j'ai photographié là est en bordure de route. On note qu'elle est encore dans un relatif bon état. Le béton d'il y a bientôt quatre-vingt ans devait être de bonne qualité. Si jamais je décidai de migrer plus au nord, si jamais il était possible d'acheter l'une de ces casemates, j'en ferai bien mon logis. J'aime beaucoup ce genre d'architecture simple et efficace. Evidemment, je suppose que l'intérieur doit être assez peu lumineux mais ça ne me dérangerait sans doute pas tant que ça.

Casemate A33 Fort Jean-Diot

Casemate A33 Fort Jean-Diot

Casemate A33 Fort Jean-Diot

Note

[1] du nom du ministre de la guerre d'alors, André Maginot

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