Et la Dauph' à l'arrière plan, elle compte pour du beurre ?
Beau trio de belles bagnoles comme on aimerait en voir plus souvent dans nos rues, hors manifestation du patrimoine.
@Liaan : La Dauphine, vous voulez que je vous dise ce que j'en pense ?
@Sax/Cat : Très intéressant ! Merci.
@fifi : Je partage un peu votre avis mais, dans le même temps, je me dis que ces automobiles ont peut-être été arrêtées et laissées à pourrir parce que l'on ne pouvait rien en faire de mieux à l'époque.
L'éternelle discussion autour de ces vestiges de ce que furent des automobiles.
Doit-on les faire disparaitre en tant que ferraille, ou bien les restaurer impeccablement pour satisfaire et le propriétaire, et les badauds qui admireront ce qu'est une belle bagnole, ou bien les laisser comme ça, retourner à la nature, entrer en déliquescence tranquillement, pour qu'un photographe ou un dessinateur retranscrive sa beauté ?
Je me souviens d'un reportage dans une revue de véhicule ancien sur un propriétaire d'une vingtaine de vieilles automobiles des années 1930 à 1940. Ses voitures n'étaient que des épaves, certes complètes, mais en très mauvais état. Rouillée à de nombreux endroits, elles étaient aussi assez rares, et nombre de collectionneurs auraient désirer les racheter pour les restaurer, leur rendre leur beauté d'origine. Non, le propriétaire n'a pas voulu les vendre et voulait que ces autos restent dans leur état, les trouvant nettement plus belles ainsi décrépies que si elles étaient remises à neuf. Grand scandale chez les amateurs de voitures anciennes, comment ? Laisser pourrir de si belles autos ? Etc. Le propriétaire de ces chefs-d'œuvres en péril voulait réaliser un musée présentant ses "épaves" dans l'état. Je n'ai jamais su si son projet a été réalisé, mais je comprends ce propriétaire dans sa démarche. Une auto qui est vieille, qui a vécu, est souvent plus authentique que la même, "reliftée à grand coups de dollars", présentant une peinture trop neuve pour être honnête, etc. D'ailleurs, nous avons ce phénomène actuel qui consiste "à laisser dans son jus" des véhicules anciens, que ce soit motocyclette ou automobile. La démarche, aussi incongrue qu'elle parait, nous laisse admirer de beaux véhicules qui gardent leurs stigmates dus à leur âge, et ce n'est pas vilain à regarder. Ces amateurs de vieilles choses ont, par contre, pris soins de bichonner et la mécanique, et les organes de sécurité (freins, pneumatiques, éclairage) pour pouvoir circuler tranquillement. On observe ce phénomène dit "rusty" dans toutes les variantes des collections, que ce soit les 2CV, les VW et les Hot-Rod : plus c'est rouillé, mieux c'est (on en arrive même à réaliser de la fausse rouille dans les cas extrêmes !).
Alors, épave qui reste dans un champ ?
C'est de plus en plus difficile et à voir, et à laisser soi-même. Différents textes de loi imposent, au nom de l'environnement, à faire disparaître ces épaves, et nous n'avons plus la surprise de découvrir par hasard, les restes d'un véhicule laissé à l'abandon et aux herbes folles, au détour d'un chemin. Même, en étant propriétaire d'une parcelle de terre, on ne peut plus y laisser les véhicules à pourrir tranquillement, comme le faisaient les casseurs jusque dans les années 1990. Vous pouvez conserver ce genre de ferraille que si vous avez un sol cimenté qui empêchera les différents fluides (huile, essence, acide des batteries) de s'écouler dans la terre, ce qui n'est pas plus mal. Tous ces règlements heurtent les collectionneurs d'autos, qui aiment avoir des épaves en "banque de pièces" pour leur modèle qui roule régulièrement, et un voisin mal intentionné peut ainsi vous dénoncer pour accumulation de vieilles ferrailles dans votre jardin. D'éminents juristes se sont mis à travailler sur ce statut d'épaves, à savoir s'il faut les considérer comme bien "meuble" ou comme "véhicule". Le problème est complexe. Il me semble me souvenir qu'un certain Michel de notre connaissance, du temps de sa jeunesse, avait accumulé avec ses frères, et même parents, si je me souviens bien, un nombre assez conséquents de ces biens "meubles" ou "ferraille" dans, et autour (dans la rue) de leur propriété... J'avais trouvé cela splendide, mais était-ce le sentiment des voisins ?
Alors, les épaves que l'on voit dans des prés ou au bord des bois sont elles dignes de rester ainsi, ou doivent elles disparaître ?
Vaste question.
Oh, mais je me suis fait un petit billet, là.
1 De Liaan - 21/10/2014, 14:31
Et la Dauph' à l'arrière plan, elle compte pour du beurre ?
Beau trio de belles bagnoles comme on aimerait en voir plus souvent dans nos rues, hors manifestation du patrimoine.
2 De Sax/Cat - 21/10/2014, 20:27
Pour les amateurs de belles voitures, je peux vous conseiller un reportage (en anglais) de la BBC
http://www.bbc.com/autos/story/2014...
3 De fifi - 21/10/2014, 22:50
Je trouve dommage de laisser pourrir ces vieilles caisses, ça m' déguenille les tétines, et, je suis poli.
4 De michel - 22/10/2014, 10:43
@Liaan : La Dauphine, vous voulez que je vous dise ce que j'en pense ?
@Sax/Cat : Très intéressant ! Merci.
@fifi : Je partage un peu votre avis mais, dans le même temps, je me dis que ces automobiles ont peut-être été arrêtées et laissées à pourrir parce que l'on ne pouvait rien en faire de mieux à l'époque.
5 De Liaan - 22/10/2014, 10:59
L'éternelle discussion autour de ces vestiges de ce que furent des automobiles.
Doit-on les faire disparaitre en tant que ferraille, ou bien les restaurer impeccablement pour satisfaire et le propriétaire, et les badauds qui admireront ce qu'est une belle bagnole, ou bien les laisser comme ça, retourner à la nature, entrer en déliquescence tranquillement, pour qu'un photographe ou un dessinateur retranscrive sa beauté ?
Je me souviens d'un reportage dans une revue de véhicule ancien sur un propriétaire d'une vingtaine de vieilles automobiles des années 1930 à 1940. Ses voitures n'étaient que des épaves, certes complètes, mais en très mauvais état. Rouillée à de nombreux endroits, elles étaient aussi assez rares, et nombre de collectionneurs auraient désirer les racheter pour les restaurer, leur rendre leur beauté d'origine. Non, le propriétaire n'a pas voulu les vendre et voulait que ces autos restent dans leur état, les trouvant nettement plus belles ainsi décrépies que si elles étaient remises à neuf. Grand scandale chez les amateurs de voitures anciennes, comment ? Laisser pourrir de si belles autos ? Etc. Le propriétaire de ces chefs-d'œuvres en péril voulait réaliser un musée présentant ses "épaves" dans l'état. Je n'ai jamais su si son projet a été réalisé, mais je comprends ce propriétaire dans sa démarche. Une auto qui est vieille, qui a vécu, est souvent plus authentique que la même, "reliftée à grand coups de dollars", présentant une peinture trop neuve pour être honnête, etc. D'ailleurs, nous avons ce phénomène actuel qui consiste "à laisser dans son jus" des véhicules anciens, que ce soit motocyclette ou automobile. La démarche, aussi incongrue qu'elle parait, nous laisse admirer de beaux véhicules qui gardent leurs stigmates dus à leur âge, et ce n'est pas vilain à regarder. Ces amateurs de vieilles choses ont, par contre, pris soins de bichonner et la mécanique, et les organes de sécurité (freins, pneumatiques, éclairage) pour pouvoir circuler tranquillement. On observe ce phénomène dit "rusty" dans toutes les variantes des collections, que ce soit les 2CV, les VW et les Hot-Rod : plus c'est rouillé, mieux c'est (on en arrive même à réaliser de la fausse rouille dans les cas extrêmes !).
Alors, épave qui reste dans un champ ?
C'est de plus en plus difficile et à voir, et à laisser soi-même. Différents textes de loi imposent, au nom de l'environnement, à faire disparaître ces épaves, et nous n'avons plus la surprise de découvrir par hasard, les restes d'un véhicule laissé à l'abandon et aux herbes folles, au détour d'un chemin. Même, en étant propriétaire d'une parcelle de terre, on ne peut plus y laisser les véhicules à pourrir tranquillement, comme le faisaient les casseurs jusque dans les années 1990. Vous pouvez conserver ce genre de ferraille que si vous avez un sol cimenté qui empêchera les différents fluides (huile, essence, acide des batteries) de s'écouler dans la terre, ce qui n'est pas plus mal. Tous ces règlements heurtent les collectionneurs d'autos, qui aiment avoir des épaves en "banque de pièces" pour leur modèle qui roule régulièrement, et un voisin mal intentionné peut ainsi vous dénoncer pour accumulation de vieilles ferrailles dans votre jardin. D'éminents juristes se sont mis à travailler sur ce statut d'épaves, à savoir s'il faut les considérer comme bien "meuble" ou comme "véhicule". Le problème est complexe. Il me semble me souvenir qu'un certain Michel de notre connaissance, du temps de sa jeunesse, avait accumulé avec ses frères, et même parents, si je me souviens bien, un nombre assez conséquents de ces biens "meubles" ou "ferraille" dans, et autour (dans la rue) de leur propriété... J'avais trouvé cela splendide, mais était-ce le sentiment des voisins ?
Alors, les épaves que l'on voit dans des prés ou au bord des bois sont elles dignes de rester ainsi, ou doivent elles disparaître ?
Vaste question.
Oh, mais je me suis fait un petit billet, là.
6 De arielle - 23/10/2014, 13:28
Réponse en photo sur mon blog, il me restait quelques carcasses mais certaines roulent ! :-)