Ce matin, je suis descendu au garage. Je cherchais quelque chose que, bien entendu, je n'ai pas trouvé. Comme d'habitude, je me suis fait avoir. J'ai trouvé autre chose qui m'a donné l'idée de faire une photo. En l'occurrence, il s'agissait de quelques vieilles bobines de film Kodak. Des bobines de Verichrome périmées depuis 1971. Ça m'a amusé de trouver ces vieilleries mais il me fallait trouver une sorte d'idée pour les photographier. Seules, ça ne me satisfaisait pas. J'ai alors pensé mettre un appareil photo qui aurait pu accueillir ces pellicules. J'ai choisi le Voigtländer Bessa. Ils étaient beaux, ces folding. J'aime bien leur soufflet, leur mécanisme. Il me semble que j'avais essayé de faire des photos avec celui-ci mais je n'en suis pas sûr. Chez mes parents, il y avait un Zeiss Ikon. Il est possible que ce soit plutôt avec ce dernier que j'aie essayé de faire des photos. La mémoire n'est pas infaillible. Ce dont je me souviens, c'est que le résultat avait été plutôt décevant.
Ces appareils faisaient des photos en 6x9 cm. La plupart du temps, on se contentait de les tirer sur papier par contact du négatif sur le papier. Ça donnait des photos au format de la pellicule. Vous en avez certainement vues. Assez souvent, on découpait les bords de la photo avec une lame dentelée et on mettait ces photos dans des albums qui étaient prévus pour accueillir des images à ce format.
Et puis, ces appareils sont tombés en désuétude. On leur a préféré les 24x36 mm. Les reflex. Les reflex permettent une visée à travers l'objectif. C'est à dire que l'on voit pratiquement ce qui sera sur la pellicule, sans effet de parallaxe. Et puis, souvent, ça permet de changer d'objectif, de mesurer la lumière à travers l'objectif. Plein de choses qui étaient interdites avec les appareils plus anciens. L'électronique est passée par là et on a gagné des dispositifs de mise au point automatique, des automatismes, des aides diverses.
Sur le Canon EOS 5 de la photo suivante, il y a un système de pilotage de l'autofocus par la pupille. Des capteurs permettent de voir le collimateur choisi par l'œil. C'était un système intéressant auquel il fallait s'habituer. Je ne sais pas pourquoi, Canon a abandonné ce raffinement. N'empêche que cet EOS 5 était un très bon boîtier. Je l'ai utilisé quelque temps avec un réel plaisir. Et puis, je suis passé au numérique.
Les générations se suivent et sont dépassées
Ce qui a été moderne a été remplacé par du nouveau moderne avant que celui-ci tombe dans les oubliettes à son tour.
1 De Sax/Cat - 21/03/2013, 13:42
Il semble que les règles de l'accord du participe évoluent aussi au fil des billets.
2 De Liaan - 21/03/2013, 14:10
Je ne savais pas que l'autofocus du Canon EOS5 était piloté par la pupille ! Cela nous donne un petit aspect "diabolique" et "cyborgien"...
Dites-donc, il y en a des choses dans votre garage !
Chose amusante : les pelloches que vous nous montrez, malgré leur âge canonique, sont toujours d'actualité ! Contrairement aux divers formats qui nous ont été proposé (le chargeur "Instamatic" et le chargeur "110", puis le "Kodak Disc), il me semble que l'on trouve toujours des films de ce format : ils s'adaptent aux Rolleiflex, Hasselblad et autres Lubitel ? Ou est-ce que je me trompè-je ?
3 De Michel - 21/03/2013, 14:39
@Sax/Cat : C'est à propos de quoi ? Du "Vous en avez certainement vues" ?
@Liaan : Il y a aussi eu le EOS 50 E, il me semble, qui était pilotable à l'œil. La pellicule 620 doit être utilisable avec les Rolleiflex, Hasselblad, Kiev et autres Mamiya ou Yashica, oui. Elle diffère de la "120" par le fait qu'elle n'a pas de papier de protection, je crois. Je ne me souviens plus bien.
4 De Sax/Cat - 21/03/2013, 14:54
@Michel :
Oui
5 De Michel - 21/03/2013, 15:09
@Sax/Cat : Il y a des tonnes de discussions à ce sujet entre ceux qui disent que le "en" est là en tant que complément d'objet direct et ceux qui disent que non. Du coup, je ne sais plus. Apparemment, vous avez raison, ça ne devrait pas s'accorder.