Le clou de l'affaire

L'autre jour, je suis passé par la Corrèze. J'y ai vu un signe de la mauvaise santé de la chrétienté. Hier, j'ai aussi fait mes comptes.

Avant d'aller ailleurs, je passais par la Corrèze pour reconduire un copain chez lui. En passant, j'ai vu une scène que je n'ai pas pu m'empêcher de photographier. Ce qui est vraiment impardonnable, c'est la mauvaise qualité de la prise de vue. Comme quoi, hein, en toute modestie, on peut être le meilleur photographe de l'univers et se planter lamentablement. Pourtant, objectivement, je pouvais prendre mon temps pour faire une photo correcte. Le sujet ne bougeait pas beaucoup. J'aurais pu faire l'effort de cadrer convenablement au lieu de viser bêtement en faisant le point au centre du viseur et d'appuyer sur le déclencheur comme un bourrin. Mais enfin c'est comme ça.
Djizeuss
Hier, j'ai eu l'idée de faire mes comptes. C'est que je ne les avais pas fait depuis novembre dernier. Pour faire mes comptes, je dois démarrer le G4 qui a encore un Mac OS 9 d'installé. J'ai besoin de ce vieux système parce que j'utilise un vieux logiciel qui ne tourne que sous ce système. Le problème, c'est qu'il faut démarrer le G4 et qu'il me faut donc lui connecter un clavier, une souris et un écran. Ça prend du temps.
Ensuite, il faut que je retrouve tous mes tickets de paiement par carte bancaire. Je suis quelqu'un de très ordonné et je sais donc que je les retrouverai éparpillés par-ci par-là, sous des piles de papiers, de CD ou d'autres choses. Il faut aussi que je retrouve mes relevés bancaires. Ce n'est pas chose facile. Une fois tout cela rassemblé, il me manque encore le chéquier et un crayon. Je peux y aller. Je commence par cocher ce qui peut l'être et puis j'entre les opérations portées sur les tickets de carte bancaire dans le logiciel. Je coche sur les relevés ce que j'ai entré et j'en profite pour entrer tout ce qui est sur les relevés et n'est pas lié au moindre ticket. Les paiements par TIP, par prélèvement ; les salaires, les chèques mis à l'encaissement. C'est un travail de longue alêne (ou de longue haleine, je ne sais jamais).
Le logiciel que j'utilise est sans doute un bon logiciel. Par exemple, il permet d'automatiser les opérations qui se répètent chaque mois. L'assurance, par exemple. Le problème, c'est qu'il serait bien que je mette à jour le montant de ces opérations automatisées. Parce que là, le système souffre d'un défaut rédhibitoire. Je dois revenir sur chacune de ces opérations pour entrer les bons montants. Il faut juste que je prenne les quelques minutes nécessaires. Je ferai cela la prochaine fois. Ce logiciel a connu bien des mises à jour au fil des ans. La version que je persiste à utiliser date, il me semble, de 1996 ou 1997. Elle ne connaît pas l'euro. C'est un peu ennuyeux. Les sommes sont donc toujours en francs mais dans le fond, ça n'a aucune importance. Dans mon monde, un franc est égal à un euro. Je pourrais faire la mise à jour, acheter la dernière version de ce logiciel qui tournerait sur l'ordinateur que j'utilise le plus. J'ai la flemme de le faire.
Et donc, au bout de quelques heures, j'arrive à bout de mes comptes. Là, immanquablement, j'ai une erreur entre ce que me dit la banque et ce que je dis moi. Alors, je cherche les erreurs, j'en trouve quelques unes, je corrige et lorsque je ne suis qu'à quelques centimes d'écarts, je décrète que c'est parfait. Parfois, je me dis que ce serait bien moins fastidieux de faire mes comptes plus souvent. Il faudrait que je m'y tienne. Par exemple, faire les comptes une fois par semaine. Le dimanche matin, pourquoi pas ?

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