février 2007 (19)

lundi 26 février 2007

Un sacré paradoxe

Depuis le temps que je vous bassine avec mes histoires de vie comme au bon temps du temps jadis, avec ces histoires de cuisson au feu de bois, dans la cheminée, vous pourriez penser que je ne suis qu'un ignoble passéiste. Et bien non !

En effet, depuis aujourd'hui, j'ai de l'eau chaude, en grande partie nucléaire, à portée de main (pourvu que la main ne soit pas loin du robinet, tout de même).
Il y a quelques semaines de cela, le chauffe-eau à gaz qui peinait à me fournir de l'eau tiède avec parcimonie depuis cinq ans est définitivement tombé en panne. Sans doute aurait-il été réparable. Peut-être aurais-je dû le réparer. J'en avais tellement marre de ce chauffe-eau que j'ai pris la décision de le remplacer par un modèle électrique à accumulation et à résistance "stéatite". Parce qu'il était moins cher qu'un modèle de plus faible contenance, j'ai porté mon dévolu sur un chauffe-eau de 200 litres.
C'est mon père qui a assuré l'installation. Vous vous doutez bien que ça n'allait pas être moi qui allait m'en charger. Si je l'avais fait, possible que j'aurais fait sauter un transformateur cantonal ou une petite centrale électrique. De plus, et à ma très grande honte, je dois avouer que je ne suis pas un as de la soudure de tuyaux de cuivre. D'autre chose non plus, du reste. On est soudeur ou on ne l'est pas. Je ne le suis pas. Alors, c'est mon papa à moi qui a pris les choses en mains. Et hop ! Que je te coupe un morceau de tube 10-12, et que je te soude un coude ou un té ! Ah ! Ça n'a pas traîné ! Evidemment, il y a eu des fuites. De ces petites fuites vicieuses qui vous obligent à dessouder et à tout recommencer. Mais il est parvenu à ses fins, mon papa ! Tubes soudés, raccords serrés ! Après, il a fait le branchement électrique. Je te prends le fil noir, je le mets avec le fil rouge, le fil bleu, je le coince ici, je tire un peu sur le fil vert-jaune, je serre deux ou trois dominos, je branche un disjoncteur... Et ça marche. J'en reviens pas. Même pas une personne électrocutée. Chapeau.
Ensuite, il m'a fallu attendre que l'eau chauffe. Ça a été long, mais c'est arrivé. Ce soir, j'ai de l'eau chaude qui coule aux robinets d'eau chaude. C'est pratique pour faire la vaisselle. Et puis je me dis que je vais pouvoir recommencer à me laver. Ça va me faire faire des économies en eau de Cologne !

samedi 24 février 2007

Webmatin, c'est reparti !

Lancé en 1999, Webmatin a cessé de paraître en 2004. Aujourd'hui, le Webmatin nouveau est de retour sur la toile ! Webmatin, pour celles et ceux qui ne le savent pas, c'est un site d'actualité avec des morceaux de dessins dedans. C'est cool, non ?

Webmatin

vendredi 23 février 2007

Mécékoidon ?

Aujourd'hui, de promenade dans la verdoyante campagne périgourdine, j'ai trouvé quelque chose de vraiment bizarre !


Selon vous, que peut-il bien se cacher sous cette bâche ?

mardi 20 février 2007

Soutien à Placid

Rémi MalinGrëy a ouvert un blog de soutien à Placid. Déjà de nombreux dessinateurs ont apporté leur contribution.

touscochons

lundi 19 février 2007

Liberté d'expression : Ferme ta gueule !

Placid, artiste dessinateur, a été condamné à 500 euros d'amende pour "injures publiques envers une administration, en l'occurrence la police nationale" pour un dessin réalisé en 2001 illustrant la couverture du livre "Vos papiers !" sous-titré "Que faire face à la police ?". Où en est la liberté d'expression dans notre beau pays des Droits de l'Homme ? Hein ?

La couverture de ce livre édité par L'esprit frappeur est visible sur le blog du Capt'ain @robase. Elle est dessinée par Placid et le moins que je puisse dire, c'est que je ne comprends pas où se situent les "injures publiques" qui sont à l'origine de la condamnation de l'illustrateur. Pour qui connaît un tant soit peu l'oeuvre de Placid, il n'est rien ici qui dénote de ses travaux habituels.
Toute l'affaire est relatée sur le blog du Capt'ain @robase. Je vous invite vivement à y aller. Pour résumer, après une relaxe, le parquet a interjeté appel et l'auteur du livre, Clément Schuller, l'éditeur, Michel Sitbon, ainsi que le dessinateur ont été condamnés respectivement à 1000, 800 et 500 euros d'amende.
Je n'ai pas lu le livre et je ne me prononce pas sur son contenu. Par contre, j'ai vu cette couverture, j'ai vu le dessin de Placid, et j'affirme que rien n'est diffamant ou injurieux à mes yeux. Je n'ai pas d'adresse pour écrire directement à Placid mais je propose que l'on se serve du blog du Capt'ain @robase pour le soutenir.

dimanche 18 février 2007

La modernité perd du terrain

Ah ! Voyez comme on est. On a attendu l'an 2000, on a espéré vivre en plein roman de science-fiction, on se voyait déjà voyager à bord d'engins spaciaux maniables et rapides comme l'éclair, on voulait des réfrigérateurs à bi-turbulon intégré... Et voilà que deux frères, en plein 21e siècle, nous sortent une réplique de motocyclette d'il y a une cinquantaine d'années. Allez y comprendre quelque chose, vous...

C'est sur le blog de mon très cher ami Sambucucciu que j'ai eu vent de la nouvelle. Honnêtement, au départ, je n'y ai pas cru. J'ai pensé que, d'avoir mangé du figatelli plus très frais ou des châtaignes hallucinogènes, notre ami délirait à plein tuyaux, que ses neurones n'étaient plus étanches... Au mieux, j'imaginais que son calendrier était détraqué et qu'il voulait nous faire un joyeux poisson d'avril. Mais tout de même, en regardant la photo du carburateur, j'ai bien vu que ce n'était pas là une restauration de véhicule ancien et que, du coup, il était peut-être bien possible que deux allumés se soient mis en tête de lancer une refabrication de vélomoteurs G.I.M.A.
Ni une ni deux, je file sur Google pour chercher d'autres renseignements et je tombe sur le site officiel de la marque GIMA et sur le site moto-net qui expliquent tout.
A quand la refabrication de la De Dion-Bouton 1906 vis-à-vis ?

samedi 17 février 2007

PCR, la presse en parle

Quelle surprise que de voir dans le dernier numéro du magazine Charge Utile une photo du PCR !

C'est par le forum du site consacré aux Renault 4x4, www.r2087.com, que j'ai été averti de la présence du PCR dans les pages de Charge Utile.
En fait, un lecteur de Périgueux, de passage par Azerat, a été assez intéressé par mon Renault rouge pour s'arrêter, le prendre en photo et l'envoyer au magazine. Dans le petit texte accompagnant la photo, il est précisé que ce véhicule n'est pas des plus courants puisqu'il est identifié comme l'un des premiers produits par la Régie Nationale des Usines Renault. Certes, la cabine munie de gros phares et de portes "suicides" (s'ouvrant dans le "mauvais sens") peuvent donner à penser qu'il s'agit d'un r2064 produit à 1780 exemplaires de mai 1950 à février 1954. Or, mon PCR, s'il a bien l'apparence d'un r2064, est déclaré comme étant un r2067. D'ailleurs, il est bien équipé d'un moteur culbuté et non latéral. Ce qui pourrait être troublant, c'est que dans le Hors-Série n°15 du magazine Charge Utile consacré aux utilitaires Renault de 1945 à 1952, le passage traitant du cas des r2064 mentionne qu'un exemplaire de ces véhicules aurait été transformé en r2067. De là à penser que cette perle rare serait notre PCR, il n'y a qu'un pas ! Un pas que, néanmoins, je me garderai bien de faire, tant il manque d'indices patents pour pouvoir corroborer la chose.
Quoi qu'il en soit, tout cela n'a finalement pas beaucoup plus d'importance que ce que l'on voudra bien lui donner. Je suis amusé de voir mon PCR apparaître dans les pages d'une revue, je suis amusé de constater que, de ce fait, il gagne en notoriété dans le petit monde des collectionneurs et amateurs d'engins bizarres.

Charge Utile

vendredi 16 février 2007

Deux chevaux Citroën type AZU

Aujourd'hui, j'ai envie de vous montrer une photo de ma 2cv.

C'est qu'en plus d'une bavaroise et d'un PCR (dont je vous reparlerai très prochainement), j'ai aussi la jouissance d'une 2cv Citroën. Cette 2cv est du type AZU, "AZ" parce que le premier modèle de 2cv était le type A et que, pour d'obscures raisons, chez Citroën on a considéré qu'il était intelligent et malin de faire suivre la première lettre de notre alphabet de la dernière. Sans doute fumait-on de l'herbe qui rend nigaud dans ce qui servait de "service marketing" chez Citroën. "U" parce que Utilitaire. Tout comme le TUB Citroën, l'ancêtre du HY, signifiait "Traction Utilitaire type B" (authentique).
Ainsi donc, ma 2cv est de 1956. Elle a été carrossé chez Panhard, comme toutes les fourgonnettes Citroën de l'époque. Panhard qui, par ailleurs, sera englouti par Citroën avant que Citroën soit à son tour avalé par Peugeot. Bref...
Cette 2cv, j'en connais parfaitement l'historique puisque c'est mon grand-père, Robert Loiseau, qui l'achetait neuve. Chose curieuse, je ne me souviens pas réellement l'avoir vue rouler de toute mon enfance. Je me souviens l'avoir toujours vue et admirée, garée dans le grand garage, plus ou moins couverte de poussière. Je l'ai récupérée en 1992, elle n'avait que 17000 kilomètres au compteur.
Aujourd'hui, je ne m'en sers pas beaucoup. L'an dernier, je ne pense pas avoir effectué plus de cent ou cent cinquante kilomètres à son volant. Mais quel plaisir néanmoins que de sentir toute la puissance de ce petit flat-twin qui, du haut de ses 12 chevaux vapeur, vous propulse à des vitesses proche des 70 km/h ! La conduite de la 2cv, on aime ou on n'aime pas. Ça ne laisse en tous cas pas indifférent. Ça tangue, ça penche, ça vibre, mais on se sent toujours en sécurité. Au fond, c'est presque l'opposé parfait du PCR, la 2cv. Là où le Renault demande de la fermeté et vous régale dans une approximation de tous les instants, la 2cv semble être faite de souplesse et de précision.
Un jour, je vous parlerai d'elle plus en profondeur. Pour le moment, puisque tel était mon unique but, place à la photo !

deux chevaux azu

jeudi 15 février 2007

Nouveau personnage (à l'attention de Nono)

Il était une fois un grand méchant loup. Pas si méchant que ça, au fond. Bien plus bête que méchant, ça c'est sûr et certain. Bon. Il était une fois un loup pas si méchant et, dans le fond, pas si bête qu'il en avait l'air. Un jour, histoire d'arriver plus vite chez Mère-Grand et de pouvoir se préparer à attendre la galette, le petit pot de beurre et le Petit Chaperon Rouge, il enfourcha sa motocyclette Sanglas !

sanglas

mercredi 14 février 2007

Nouveau personnage (fin)

Bon, bon, bon... J'ai plus grand chose à dire à propos de ce personnage. Pour moi, il est fini.

loup

mardi 13 février 2007

Premier jour du procès de l'Erika...

erika

Selon toute vraisemblance, il faut s'attendre à un déni TOTAL de la part du pétrolier.
Pour en savoir plus...

Nouveau personnage (encore...)

Bon. Je crois que ça commence doucement à prendre tournure. Tant au niveau du trait que du caractère. Non ?

loup

lundi 12 février 2007

Nouveau personnage (suite...)

Je continue mes recherches. Le dernier dessin est prêt à entendre vos commentaires et critiques.

loup

mardi 6 février 2007

Nouveau personnage

Je suis en train de bosser sur un nouveau personnage. Pourriez-vous me dire ce que vous en pensez et ce que vous reconnaissez. Merci.

personnage

Il ne me plaisait pas, j'en ai fait un autre :

loup

lundi 5 février 2007

H5N1... pas en France !

Grippe aviaire

Dessin du lundi

Sanglas

samedi 3 février 2007

Les radars, pompes à fric ?

deux chevaux
cliquez pour voir en grand...

Photo numérique "old school"

En fouillant un peu dans mon bazar, je suis tombé sur un vénérable ancêtre de la photo numérique, un Apple© QuickTake© 100 de 1994.

Je n'ose même pas imaginer combien valait ce photoscope en 1994. Connaissant un peu les tarifs pratiqués par Apple© à l'époque, je peux supposer que ça valait quelques bonnes poignées de francs.
A l'époque, la photo numérique faisait figure de curiosité amusante. Les photographes regardaient la chose avec une moue dédaigneuse et n'imaginaient pas un instant que les jours (du moins les années) de la photo argentique étaient comptés. Ce QuickTake© 100 produit des images de 640 sur 480 pixels ou, en résolution standard, des images de 320 sur 240 pixels, le tout sur une profondeur de couleurs de 24 bits. On ne parlait pas encore de capteurs avec des megapixels à tous les étages. Si l'on achetait un QuickTake©, c'était que l'on voulait être à la pointe du progrès et que l'on avait un Macintosh©. Enfin... On pouvait l'utiliser sur un PC tournant sous Windows, mais, en général, on avait un Mac. Et on faisait quoi avec cette merveille technologique ? On faisait des photos, des photos minuscules que l'on pouvait afficher sur son écran et que l'on pouvait imprimer en tout petit. Autant dire que ça ne servait pas à grand chose. Et ceci d'autant plus que l'on ne pouvait stocker que 8 images à la plus haute résolution sur la mémoire EPROM de 1Mo et que l'appareil se révèle gourmand en piles.
Dans le coffret, nous pouvions trouver le QuickTake©, un câble série, un chargeur de batteries accompagné de trois piles rechargeables, une bandoulière, trois disquettes et le manuel d'utilisateur. Pour installer le logiciel nécessaire, il était nécessaire d'avoir, au moins, un Macintosh© (ou un PC mais là, on va dire que je n'en ai rien à foutre) doté d'un processeur 68020 ou supérieur équipé d'un système 7.0.1 ou supérieur, de 4Mo de RAM, d'un lecteur de disquettes et d'un disque dur comportant au moins 10Mo de libre. Ça fait frémir !

QuickTake100

Le Test...

Pour ce test, j'essaie de mettre en charge les trois batteries d'origine. Au bout de deux bonnes heures de charge, j'essaie de faire fonctionner le QuickTake© sans résultat. Bon. Je prends des piles R6 et j'essaie de nouveau. Ça marche. Bien. Je sors et je fais une photo. L'appareil est d'une discrétion remarquable. Plus silencieux qu'un Leica M ou qu'un Minox. C'est bien.
La prise en mains est très intuitive. Le déclencheur tombe parfaitement sous l'index droit, on comprend bien par quel bout viser. L'appareil semble un peu encombrant mais il est léger. Les réglages se limitent au choix de résolution, au mode d'exposition au flash (avec, sans ou forcé) et au mode "retardateur". La mise sous tension se fait en faisant coulisser la protection de l'optique. Ce n'est pas idiot. Nous trouvons aussi un écrou de fixation de pied. Bien. Par contre, pas question de réglage de mise au point, d'ouverture de diaphragme ou de vitesse d'obturation. C'est du "fix focus" et du tout automatique pur et dur !
Si l'on se souvient un peu de la technologie des écrans LCD d'il y a 13 ans, on comprend qu'il n'y ait aucun écran pour visualiser l'image qui vient d'être prise. Pour cela, il faut aller sur l'ordinateur. J'y vais.
Premier souci, le Macintosh que j'utilise actuellement n'a ni port série ni lecteur de disquettes. Ce n'est pas bien grave. Pour l'occasion, je redémarre un G3. J'attrape les trois disquettes et je commence à procéder à l'installation du logiciel et des extensions nécessaires. Dans un premier temps, le lecteur de disquettes a un peu de mal à lire les données mais, à force de persuasion (et au prix d'un redémarrage), je parviens à mes fins. Je redémarre le Macintosh© après avoir connecté le câble série. Je branche le câble sur l'appareil, lance l'application du QuickTake© et charge la photo. Sans être véritablement déçu (je ne m'attendais pas à un miracle) je constate que la qualité de l'image n'est vraiment pas terrible. C'est pas grave.
Maintenant, il est question de récupérer cette photo sur le G4 pour la préparer à être utilisée sur Internet. Là, les choses se compliquent un peu. Si je parviens bien à transférer par le réseau local la photo du G3 au G4, la tentative d'ouverture sur Photoshop se solde par un message éloquent me prévenant qu'il me faut le logiciel QuickTake© pour permettre cela. Tiens ? Bon. J'essaie d'utiliser un autre logiciel, GraphicConverter, pour le même résultat. Bien. On va passer aux choses sérieuses. Toujours par le réseau, je vais chercher l'application et les extensions sur le disque dur du G3 et place tout cela sans plus de délicatesse et d'état d'âme sur le disque dur du G4 qui contient un Mac OS 9 (je sais que les personnes n'utilisant pas de Macintosh© vont être larguées). Grâce à tout ça, je parviens à ouvrir le fichier et à l'enregistrer dans un autre format que Photoshop saura lire (TIFF en l'occurrence).
Voilà ce que ça donne :

R2067

Conclusion

A moins de vraiment chercher à vous amuser, il n'y a aucun intérêt à utiliser ce genre d'appareil aujourd'hui.

vendredi 2 février 2007

Pour être sûr de ne pas se tromper !

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